Between neuron, culture and logic: explicating the cognitive nexus Neurones, culture et logique: vers une connexion cognitive

The paradigm shift from behaviorism to cognitive science has wrought many changes in our methodologies, experimental techniques, and models of human activity. Not the least of these changes has been the legitimation of such hidden variables as mental processes. The cognitive science paradigm has been a swift river carrying us to new horizons but there are now a number of major counter-currents. The positivism of behaviorism is being replaced by the reductionism of neural networks—how do mental processes arise out of physical cellular activity? The ontogenetic bias of both behaviorism and cognitive science is being challenged by ethnomethodological perspectives in which the very notion of an individual is an experimental artifact—how do mental processes arise out of the lifeworld? Meanwhile the promise of greater understanding of the knowledge level is being fulfilled, and operational models of human cognition and action are being generated—how do mental processes relate to the logical structures of overt knowledge? This paper surveys these issues both theoretically and in terms of practical applications. It suggests that it is from the underlying tensions that the strength of the cognitive science paradigm arises, but to harness that strength requires much broader concepts of cognition and mental processes than are conventionally accepted. Résumé: Le déplacement du paradigme du béhaviorisme vers celui des sciences cognitives a suscité de nombreux changements dans notre méthodologie, nos techniques expérimentales et nos modèles du comportement humain: en particulier, la légitimation de ces variables cachées que sont les processus mentaux. Le paradigme des sciences cognitives est un fleuve rapide qui nous transporte vers d’autres horizons où cependant se dessinent plusieurs contre-courants majeurs. Le positivisme du béhaviorisme est remplacé par le réductionnisme des réseaux neuromimétiques—comment les processus mentaux sont-ils issus de l’activité physique cellulaire? La perspective ontogénétique commune au béhaviorisme et aux sciences cognitives est disputée par la perspective ethnométhodologique selon laquelle la notion meme d’individu devient un artefact expérimental—comment les processus mentaux sont-ils issus du monde vivant? Pendant ce temps, les promesses d’une plus grande maitrise du niveau de la connaissance se réalisent—comment les processus mentaux sont-ils reliés la structure logique de la connaissance explicite? Cet article effectue un survol de cette problématique la fois du point de vue théorique et du point de vue des applications. Nous émettons l’hypothèse que ce sont les tensions sous-jacentes au paradigme des sciences cognitives qui en font la force, mais que la canalisation de cette force exige un élargissement au-de des définitions traditionnelles des concepts de cognition et de processus mentaux.